Lorsque le dernier arbre - Michael Christie
Roman - 668 pages
L'histoire débute en 2038 avec Jacinda, jeune fille endettée travaillant comme guide touristique dans l'une des dernières iles boisées au large de la Colombie-Britanique. Lorsqu'elle découvre des signes de dépérissement sur le haut de certaines espèces, on lui interdit de mentionner ou de faire quoi que ce soit qui pourrait nuire au profit qu'apporte tous ces touristes dit " des pèlerins".
Retour en arrière il se trouve que les ancêtres de cette jeune fille auraient peut être été les propriétaires de ces parcelles de bois. Nous repartons en – 2008, puis 1974,1934 pour découvrir l'histoire de famille canadienne sur quatre générations. La première : deux garçons recueillis et baptisés "Greenwood" par des villageois en 1908, Des deux garçons recueillis et baptisés "Greenwood" par des villageois en 1908, dont Jacinda ne découvrira l'existence qu'en 2038, ensuite les histoires de son père Liam (2008) et de sa grand-mère Willow, tout ceci dévoilé par un ancien petit ami Selias (un de de ces pèlerins) devenu avocat qui va lui révéler qu'elle serait une descendante et propriétaire de cette ile.
Ce livre est surtout une mise en garde sur la déforestation, le dépérissement des forets suite aux changements climatiques, les tempêtes de poussière étouffante, la destruction faite par l'homme.
J'avoue que tous ces retours en arrière m'ont fortement perturbés, enlevant la magie de l'histoire, c'est dommage car c'est un livre sur la transmission et les origines, des destins liés à la filière du bois , en particulier aux forets (ou l’on apprend beaucoup sur la pousse de ces géants) et qui finissent par tout détruire.