Thriller - 392 pages

Après  "le dernier message" et " le passager sans visage" les inspectrices Grace Campbell et Sarah Geringên vont essayer de résoudre les énigmes parfois au grand péril de leur vie. Ce n'est pas la première fois qu'elles affrontent le danger et bien que de technique et de tempérament différent elles vont s'associer.

Dans une atmosphère pesante les enquêtrices vont se déplacer de l'Ecosse à la Norvège dans le but d'arrêter celui qui leur même la vie dure depuis le début.

Parallèlement l'auteur aborde le sujet de la société qui veut toujours plus de technologie, de progrès, de simplification de la vie.

Ce n'est pas mon préféré de la trilogie, mais un bon moment de lecture tout de même.

Roman - 416 pages

L'auteur retrace une ppériode plus ou moins connue, celle des bagnards condamnés aux travaux forcés à Cayenne.

Sous forme de roman historique, un ancien officier de gendarmerie cherche a sauver un homme qu'il a arrêté y a quelques années  et qu'il juge victime d'une injustice. Malheureusement le personnel de ces administrations pénitentiaires est loin d'être exemplaire,  et toute les occasions sont bonnes pour sanctionner les pauvres gars pour des broutilles afin de prolonger leur temps d'incarcération : humiliation, exploitation, corruption, détournement de nourriture afin de revendre le surplus pour arrondir les fins de mois des gardiens. Maladies de tout genre dû au manque d'hygiène et les conditions d’hébergement mais que l'on refuse de soigner.  Aucune chance de sans sortir, jusqu'au jour ou le Docteur Rousseau va imposer une visite médicale bimensuelle pour "suivi de dénutrition".

Entre personnage fictifs et personnages réels, il n'y a  pas d'enquête à proprement parler, mais le livre retrace dans la première partie la vie de cet homme ce qui permettra de comprendre la deuxième partie et l'enfer que beaucoup ont subit.

Thriller - 452 pages

Ayant d'abord acheté "Au royaume des cris" , j'ai découvert que c'était le deuxième d'une trilogie. J'ai aussitôt commandé  celui ci devant les commentaires assez élogieux que je voyais. L'histoire aurait pu être passionnante si elle n'était pas aussi noire, et pourtant je suis assez habituée à ce genre de lecture. On sent que l'auteur a l'habitude d'écrire pour les séries télévisées et le cinéma. Le deuxième est acheté je vais attendre un peu pour le lire, je changerais peut être d'idée par la suite.

Espéranza Doloria vient de se rendre a sa nouvelle affectation au 36 rue du Bastion, Pour sa première enquête elle va être associée au capitaine Manuel Almeida, afin de résoudre qui a bien pu tuer et mutiler une religieuse à Paris. Difficile d'enquêter car l'orphelinat où elle enseignait  refuse plus ou moins de répondre aux questions et lorsqu'ils interrogent les enfants ils sont terrorisés.

Une deuxième affaire va arriver par la suite celle sur les chauffeurs de taxi qui sont sauvagement assassinés également dans Paris.

Roman - 263 pages

Depuis que les derniers habitants ont fait sauter le pont qui reliait au monde extérieur, Skalde et sa mère Edith vivent dans une maison à l'orée d'une forêt dans un brouillard constant. Skalde n'a jamais fréquentée l'école, mais sa mère lui ayant appris à lire et à écrire, elle va en cachette tenir un journal intime, que l'on va découvrir au fur et à mesure.

Skalde et sa mère ne sont pas très bien vu par la communauté qui les présente comme des personnes à part, il faut dire qu'entre elles il n'y a pas trop d'entente non plus. Cela s'arrangera un peu lorsque l'enfant perdra ses dents de lait.

Leur vie va être bouleversée par l'arrivée d'une jeune fille Meisis, à la chevelure flamboyante sortie de nulle part, que Skalde va ramener à la maison en cachette. Lorsqu'on la découvre, les langues vont bon train: elle n'a pas perdu ses dents de lait, ce doit être une créature, un "changelin", elle doit mourir. il faut dire qu'ici : on n'aime pas les différences.

Entre roman, fiction, avec un peu de fantastique, l'auteure nous donne a réfléchir sur la peur de l'autre, les superstitions, les changements.

Polar - 350 pages

Le fait que l'histoire se passe dans une région que je connais bien, m'a fait acheter ce livre.

Simon Magny, journaliste spécialiste des chiens écrasés dans un journal local, va être intrigué par deux faits divers : le premier le corps d'un homme retrouvé dans le coffre d'une voiture, et quelques jours après la disparition d'une fillette ayant échappé à la surveillance de son père, Intrigué il va avec  la complicité de son ami photographe,  Ils vont essayer de résoudre les énigmes.

Lors de leurs recherches, ils vont découvrir que l'homme était un gentil professeur adepte des sites de rencontres sur Internet, il se trouve que nos deux personnages célibataires  n'hésitent pas à les consulter eux aussi.

Pour l'enfant, elle disparait en  plein  marché de Noël, les explications du père ne sont pas très claires. La fille de la nouvelle fiancée de Simon disparaît  à la piscine et on la retrouve tétanisée dans une cabine du vestiaire. Il ne faut pas plus pour que la psychose s'installe.

Dans une région où les maisons et les édifices sont construits en "pierres de Volvic" c'est à dire noires, en pleine période des gilets jaunes une certaine atmosphère s'installe. C'est surtout cela qui fait le charme du livre.

Roman - 300 pages

Depuis sa plus tendre enfance, Ottavia a décidée  qu'elle serait libre de son destin. Entre un père, restaurateur en Italie, dont la renommée n'est plus à faire et une mère littéraire qui n'a jamais été passionnée par ce métier, elle va passer du temps à le regarder travailler.

A quinze elle décide qu'elle sera "Cheffe"  de son propre restaurant et non pas de celui de son père.

Un jour Cassio se présente à la trattoria Selvaggio pour se faire engager afin de se perfectionner, une rivalité entre les deux jeunes va se faire, ce qui la poussera à partir à Paris pour apprendre toujours plus. C'est là bas qu'elle rencontrer Clem, un critique culinaire, qu'elle perdra rapidement de vue.

A quarante ans mariée à Bensh , mère de famille et à la tête d'une affaire florissante, elle retrouve son amour de jeunesse Clem. 

Trois hommes ont énormément comptés pour elle, Cassio, Clem et finalement Bensh.  sans en avoir vraiment eu conscience, elle découvre que finalement à trop vouloir être indépendante, sa vie n'a été que compétition et qu'elle est passée à côté d’énormément de choses.

Polar - 329 pages

Attiré par la couverture, j'avais d'abord choisi d'acheter ce livre, puis l'avais abandonné, heureusement car il m'a été offert par une amie.

C'est mon premier polar japonnais, et c'est un auteur que je vais dorénavant suivre car il a un style bien particulier. Le jeune inspecteur adjoint Kaga Kyoichiro nouvellement arrivé au commissariat a une méthode très spéciale pour enquêter. C'est un homme réfléchi qui déambule dans la ville à la quête du moindre détail. Avec sa tenue décontractée (chemisette à carreaux sur un tee-shirt alors que c'est collègues ont un costume) il ne passe pas inaperçu. Jamais brusque, attentif et plein d'attention en apportant des petits cadeaux, il inspire confiance et arrive a soutirer des confidences.

Le livre se compose de différentes petites enquêtes avec les différents personnages, plus ou moins en rapport avec les proches ou la victime, mais qui semblent très importantes pour l'inspecteur Kaga. Cherchant à se familiariser dans son nouvel univers, il  se promène à travers les rues de Tokyo, se familiarisant avec les petites boutiques et on l'accompagne volontiers.

C'est un polar sur l’analyse du crime. Une écriture agréable, sans violence. Une enquête qui parait simple mais en réalité il faut le sens de l'observation de Kaga pour la résoudre.

Un gros coup de coeur.

Thriller - 346 pages

L'histoire se situe en 1561 en Sologne, nuit et jour la neige tombe isolant un village déjà retiré coincé entre les diocèses de Bourges et d'Orléns.

Le docteur Aymar de Noilat, qui avait entrepris un voyage jusqu'à Romorantin, coincé  par la neige va accepter l'hospitalité d'un laboureur. Quelques jours après un mal étrange  s'installe (hallucinations, brulures alors qu'ils sont glacés, certains maux qui demandent des amputations), les  habitants demandant son aide, il va s'installer dans une maison retirée  et emmène avec lui Louise une petite fille recueillie par son hôte et qui sert de domestique pour toutes les taches ingrates. Il va lui apprendre comment soigner avec les plantes, et où on peut les trouver, elle deviendra une sorte d'assistante.

Un polar historique, qui retrace les superstitions, les rumeurs, où la moindre personne peut être accusée de sorcellerie, c'est le cas de la personne ayant vécue dans la maison où le médecin décide  de résider. 

On démarre avec un narrateur inconnu qui se dévoilera à la fin, une histoire bien menée avec des chapitres courts. Recommandé pour les personnes qui aiment les enquêtes policières  avec un aspect historique car on se retrouve vite plongé dans le quotidien des villageois du 16ème siècle

Un très bon moment de lecture.

Polar - 254 pages

Après "la patience des immortelles", troisième de la série, je retrouve avec plaisir Ghjulia Boccanera" dite Diou, détective privée.

L'action se passe à Nice où elle vie en collocation avec Dan, galeriste homosexuel, mais à son retour elle reçoit des lettres de menaces les visant tous les deux. Elle va faire la connaissance d'un homme muet qui va faire fuir les deux skinheads qui campent en bas de chez elle.

Un "contrôleur du travail " Shérif Haïchout , lui demande d'enquêter sur un chantier de la ville, il se produit beaucoup trop d'accidents, et un travailleur étranger a même disparu.

L'auteur va aborder plusieurs faits, notamment les étrangers exploités, les promoteurs pas très nets,  les trafics de drogue, elle aborde même
la fin des années 60 en Italie avec les groupe de jeunes idéalistes.

Avec une préférence pour le précédent, il est recommandé de l'avoir lu pour situer les personnages. C'est une autrice avec un style particulier, qui se plait à souligner les injustices  et des personnages forts, mêlant histoire et actualité,

Un bon moment de lecture, à suivre.

Polar - 333 pages.

Offert par une amie,  c'est la première fois que je lis cet auteur et bien que ce ne soit pas le premier de la série  je n'ai éprouvé aucune difficulté pour la compréhension de ce polar.

L'intrigue commence par la découverte d'un corps prés du Ponte di Mezzo prés de Parm,  l'homme a été assassiné, puis jeté à l'eau en espérant que le courant l’emmènerait suffisamment loin, mais c'était sans compter sur la présence de la pile du pont qui va arrêter sa dérive. Au cours des recherches  une camionnette est découverte à Pastorello, transpercée de cinq balles. Les propriétaires  (Giancarlo et sa femme Eléna) contactés déclarent que le véhicule leur a été volé, et ne pas avoir eu le temps de le déclarer à la gendarmerie

C'est le commissaire Sarneri qui est chargé de résoudre l'affaire. Celui ci, est un homme habitué à ce genre de situation, il est réfléchi, sait s’imprégner de l'ambiance  des lieux et des résidents, une chose peu facile car il va se trouver isolé et coupé du monde dans un village perdu. Le seul hébergement possible est une auberge dont la seule chambre n'a pas de chauffage. Sa compagne Angela, avocate,  lui propose son aide et va s’installer chez Eléna qui le lui a proposé , le temps qu'on libère son mari.

Un polar d'ambiance plus que d'action, Les thèmes abordés les trafics de drogue, la corruption les règlements de comptes. Tous cela dans dans un environnement superbe qu'il faut protéger.

Un très bon polar et une belle découverte. Un auteur a suivre.