Roman - 510 pages.

Si ce roman ne se passait pas en période de guerre dans une Hongrie ou la résistance s'organise  face à l’Allemagne, on pourrait penser à un gentil roman pour ados.

Une jeune fille orpheline de mère, adorée par son père est confiée à un orphelinat, avec pour unique recommandation "ne dire au revoir à personne et pas dire qu'elle quitte Budapest. 

Petit à petit on découvre une jeune fille capricieuse et rétive à toute autorité, qui n'hésite pas à se mettre en danger, et à provoquer la colère des autres pensionnaires, on la voit grandir. .

Un livre sensible, même si le mystère Abigaël est facile a deviner, cela reste un bon moment de lecture, de quoi me réconcilier avec l'auteur. Le livre précédent : La porte. m;avait crée un certain malaise à sa lecture.

Policier - roman : 252 pages

Série les énigmes d'Aurel le Consul, suite du suspendu de Conakry. C'est avec plaisir que je retrouve ce petit personnage loufoque, pas très courageux mais redoutable enquêteur lorsqu'il décide de résoudre une affaire. Malheureusement pour lui les lauriers sont surtout pour ses collègues et supérieurs ce qui n'a pas spécialement l'air de le gêner.

C'est agréable à lire et léger, Un livre divertissant qui fait du bien.

Roman - Policier - 290 pages

Premier de la trilogie "Les énigmes d'Aurel le Consul" -

Né en Roumanie est nommé un peu par hasard consul de France à Conakry  Aurel Timescu est un personnage sans charisme, ni ambition. Relégué dans un placard en guise de bureau il est la risée de toute l'ambassade. En l'absence de personnel, il intercepte une affaire  et compte bien l'amener à bien, il s'agit d'un crime inexpliqué, celui d'un plaisancier suspendu au mât de son voilier.

Grand mélomane, cette passion va lui ,permettre de réfléchir en fonction e son humeur.

Je suis tombée par hasard sur le dernier de la série,  ma libraire m’a alors signalé la présence des deux premiers. Je n'avais jamais lu de livre de cet auteur, et je dois dire que c'est un livre qui fait du bien, avec son intrigue simple, bien écrite, rien de superflu. Je vais me procurer les suivants et peut être pourquoi pas dans un autre genre.

Roman - 358 pages

Alors que  "la papeterie Tsubaki"  ou "la république du bonheur" avaient été des vrais "coup de coeur", j'ai été moins séduite par ce roman.

Je n'ai pas retrouvé la magie, la poésie et la culture de ce pays. C'est très bien écrit mais l’histoire pourrait être transposée dans n'importe quel endroit. C'est une belle leçon de tolérance mais qui devient vite larmoyante.

Je continuerai quand même de suivre cet auteure.

Roman - 345 pages

La narratrice nous raconte l'histoire de relation avec Emerence, sa domestique pendant 20 ans.

Tout oppose ces deux femmes : le niveau social, l'age. Emerence déteste  les intellectuels, ceux qui ne font rien. On ne lui impose rien, elle fait ce qu'elle veut, quand elle veut. Elle a son jardin secret, personne n'a jamais franchi le seuil de sa maison, et personne ne connait son passé. Malgré son caractère difficile la narratrice éprouve une certaine  amitié pour elle.

Une atmosphère étrange. J'ai ressenti un certain malaise à la lecture de cette histoire déroutante. 

Roman - 613 pages

Par l'auteur de la Servante écarlate, j'ai préféré celui ci au premier que j'avais eu un peu de mal à terminer pour ses longueurs.

Grace Marks, condamnée à la réclusion à perpétuité pour un crime qu'elle aurait soit disant commis et dont elle n'a aucun souvenir. Une amnésie feinte ou réelle c'est ce que le Docteur Jordan va essayer de découvrir en faisant travailler sa mémoire avec des petits exercices.

Inspiré par un fait divers du XIX siècle au Canada, c'est un voyage dans le temps, mais également les conditions de vie des petites bonnes placées dans les grandes maisons, leur condition de vie ainsi que celle de la maisonnée, avec une énorme différence entre les deux.

L'auteure nous fait également découvrir les progrès de la médecine, notamment les avancées dans le domaine de la psychiatrie, 

Ce qui rend la lecture un peu moins plaisante est le manque de dialogue, ce que j’avais déjà reproché au premier, mais une histoire très interessante.

Polar - 461 pages

De 1944 à nos jours des mères de famille retrouvées mortes chez elle, dans les même conditions. A chaque époque une femme flic va essayer de savoir qui est l'assassin, sans résultat.

L'auteure nous décrit les débuts difficiles de ces femmes pour s'intégrer dans des équipes d'enquêteurs, à une période où elles devaient se contenter de taches subalternes ou éventuellement de dactylo ou de rangement, mais surtout éviter de donner des opinions.

Des chapitres courts qui ne nous permettent pas de rentrer longuement  dans leur vie privée. C'est plus le côté psychologique des personnages que le suspens ou l'action, puisque à chaque époque le même scénario se répète qui font. Une façon intéressante de raconter l’évolution de la place des femmes dans la police durant 70 ans.

Premier livre de cet auteur.

Roman - 282 pages

Suite de la Papeterie Tsubaki. Nous retrouvons avec bonheur les mèmes personnages. Hatoko tient toujours sa papeterie où elle exerce également le rôle d'écrivain public, elle s'est mariée avec Mitsurô, le père de QP, la petite fille attachante qui lui rendait visite dans sa boutique.

Elle découvre les joies d'être mère, et essaye d'appliquer les méthodes de sa Grand mère. A la demande de l'enfant elle lui enseigne l'art de la calligraphie et avec elle partage les recettes"faite maison". 

On découvre dans ce roman, des moments uniques de complicité avec l'enfant,  de partage avec son mari et de sa famille, de ses clients avec qui elle essaye d'apporter un peu de bonheur, comme aider un gamin malvoyant à écrire sa propre lettre des Fêtes des mères pour sa maman, renouer avec l'amie de l'aïeul partie en Italie lui promettant de continuer les échanges de lettres...

.Art de vivre et art d'accueillir, recettes gourmandes,... Un livre qui fait du bien.

Un gros coup de coeur pour le premier, avec le deuxième je retrouve le même plaisir.

Roman - 438 pages

On découvre l'univers de la psychiatrie du début du vingtième siècle, mais surtout la folie de certains médecins. Pour un oui ou pour un non les personnes étaient enfermées, c'est le cas d'Ella Fay qui pour avoir voulu se rebeller dans la filature où elle travaillait depuis son enfance va se retrouver.

Elle qui ne rêve que de lumière, de grand air, se retrouve à nouveau enfermée. Entre les pièces de couleur marron avec des barreaux aux fenêtres et la blanchisserie où règne une chaleur moite elle étouffe.

Une fois par semaine, le docteur Fuller organise un bal où vont se rencontrer des personnes des deux sexes. Il désigne lui même les personnes qui vont y assister et en profite pour les observer et à expérimenter ses projets "sur le contrôle des faibles d'esprit". C'est ainsi que d'Ella et John vont se rencontrer.

Un très beau roman qui n'est pas sans me rappeler "le bal des folles" lu, il y a quelques temps.

Autre roman d'Anna Hope : le chagrin des vivants

Roman - 708 pages

L'histoire se passe dans l'Angleterre plutôt aisée de la fin du XIXème siècle.

1871. James Davenall disparaît subitement après avoir laissé un mot à sa fiancé Constance, lui signalant sont 'intention de se suicider. Après quelques années de chagrin elle décide de se marier avec  William Trenchard, une fille naitra de cette union, Tout devrait aller pour le mieux si ce n'est la visite d'un individu qui se présente à leur porte et qui dit porter le nom de Jacques Norton mais être en réalité James Davevall. Il vient réclamer son héritage, mais pour cela il a besoin de témoignages confirmant sa véritable identité. Rejeté par sa famille il compte sur Constance pour le soutenir.

Jusqu'à la fin de nombreuses questions vont se poser, a t'on affaire à la vrai personne ou est ce un imposteur?

Beaucoup d'intrigues que l'auteur arrive a glisser adroitement, une ambiance feutrée et malsaine en même temps avec ses secrets de famille, ses  tromperies, ses mensonges; Des personnages  intéressants, mais pas franchement très clairs.

Ce livre m'a été offert par une copine,  je ne connaissais pas cet auteur mais je  suis enchantée de cette découverte, le nombre de pages qui au départ m'affolait un peu a vite été dissipé. J'ai surtout apprécié que rien ne soit dévoilé avant la fin.

Un auteur a suivre.